happy-bambou

Aquarelle Hivernale.

Mardi 15 avril 2008 à 23:08

D'écrire n'importe quoi... une chose sans sens, juste imaginé...une autre vie, dans un autre monde,dans un autre espace temps... Une vie qui n'aurait auqu'une ressemblance avec la mienne.. Juste inventer...

                       La corde se balançait doucement sous le souffle léger du vent. Son grincement aigu et régulier cadençait le silence trônant. La brume ayant envahi l'espace, rendait chaque chose invisible à moins d'un pouce. Mais le froid et l'humidité amplifiaient cette mélodie agaçante. La lune, pleine cette nuit, commençait à paraître sous cette épaisse couche de nuages noirs. Seule sa lueur perçait la nuit tombante, et seul ce son de ténèbres était audible. Le couvre feu avait sonné, et plus personne ne s'aventurait au dehors. Seul ce corps sans vie, se balançant tristement au bout de cette corde grinçante. Seule cette âme perdue. Seule mon ombre indistincte aux pieds de cette personne inconnue. Fixant son regard pensif, perdu, mort. Seule dans cette nuit terrifiante, ne pouvant plus bouger, ne pouvant plus me détacher de ce regard, de ces images qui défilaient sans cesse en moi. Pourquoi tant de haine, tant de violence, tant d'injustice… la brume s'épaississait, et je savais qu'il me serai impossible de retrouver mon chemin. Depuis l'après midi je mettait figé devant tant d'horreur.  Les foules avaient défilé, et plus ce grincement s'éternisait, moins les passants se montraient. Je ne pouvais comprendre. Comment comprendre pourquoi ? Pourquoi comprendre comment ? le froid ayant enfin engourdi tout mon corps, je ne sentais plus rien, le vent sur mes joues, faisant virevolter mes cheveux noirs corbeau, la faim, la soif, la fatigue. Tout cela s'était échappé de mon corps affaissé, couché sur le sol. Seul cette musique ne voulait pas s'enfuir, s'accrochait à ma tête, et la fixait à ce regard triste. Je voulais crier, arracher le cœur de ma poitrine qui ne cessait de cogner mon esprit. Mais je ne pouvais pas. Ma voie venait de s'envoler à travers les cieux comme toutes les choses qui m'appartenait. Seul ce cœur me restait et m'empêchait d'écouter ma tête qui ne voulait que fuir cet endroit maudit. Même mon souffle s'était stoppé face a cette folle cadence que mon cœur prenait, rythmé par ce grincement insupportable. Si je tentais de rattraper ce souffle, juste pour exhaler, je sais que, ici, je l'aurais retenu trop longtemps.

 

 

Un choc. Le noir.

 

 

 

 

         J'ouvrais les yeux sur un nouveaux monde. Le visage engourdi, posé sur ces pavés glacés.  Tout était flou. Le corps avait disparu. La ville se réveillait. Jour de marché. Une personne passa devant moi, m'ignora. J'essayais de me lever. Le froid de la nuit m'avait pétrifié. Je faisait tout mon possible. Une autre personne. Je venais de parvenir a soulevé un doigt, qui, juste avant, été collé au sol. Deux autres personnes. Ma main venait de s'élevé à 4 centimètre des pavés, suivit de ma tête fébrile. Dix autres personnes. Je m'asseyais avec beaucoup de mal, lentement. La ruelle était maintenant bruyante, bondé de tout ces gens. La foule éclairé par ce seul soleil froid. Je me levais, un léger son sortant de ma bouche, sans que je puisse le contrôler. Pourquoi tout ces gens courraient t'il ? Où allaient-ils ? D'où venaient-ils ? tant de rapidité, de vitesse. Mes paupières se fermèrent lentement pour s'ouvrir a nouveaux. J'avançais a contre courant. Des bousculades violentes, me poussant vers le sol. Seule contre tous. Je progressais, mais ne savais pas où aller. Mais ce courant était bien trop puissant pour mes muscles encore engourdis et glacés… Je me laissait emporté, ne luttais plus. Un demi-tour me permis de ne pas chuter et de poursuivre ce chemin forcé.

 

 

 

 

 

 

 

écrit par happy-bambou

Jeudi 21 février 2008 à 14:43

J'ai retrouvé avec ma mère, dans un coin très sombre et très poussiéreux de notre grenier, des journaux intimes... Biensur rien de grand impressionnement, ni le changement d'une vie... seulement les pensées de ma mère a mon age... elle était si heureuse de les retrouvés... m'en a lu un passage. Et voila que j'aimerais citer ce long passage...Même si je n'aime pas beaucoup faire cela sans son accord...car ce sont ses pensées...ses écrits... et cela lui appartien... et surtout qu'elle le considérait surment , avant, comme secret....

Mais voila, ses pensées sont si proches des miennes, et je ne saurais le dire aussi bien qu'elle... donc en voila un long extrait nommé : les robots

" le 4 février 1794 : abolition de l'esclavage "

" la chaleur massique représente la quantité de chaleur qu'il faut fournir..."

" lorsque l'hypothèse porte sur un fait présent ou futur qui reste à un degré de probalité élevée, on emploie le présent de l'indicatif "

" le carré de l'hypothénuse est égale à la somme des carrés des deux autres cotés..."

" En anglais, on indique souvent la direction du mouvment pas une préposition..."

On nous fourre tout ceci dans nos tête, puis on nous donne des une cuillère et il nous reste plus qu'a remuer tout ça pour en ressortir sur notre feuille de mathétique " le 4...massique...on emploie le présent...+ l'hypothénuse est égale a l'abolition de l'esclavage "

Dans chaque cours, on nous dit : " Retenez ceci ", " Mettez ceci dans un coin de votre cervelle", " N'oubliez pas ça " etc...

 

Nous sommes des robots que l'on programme. Le petit robot, lui prisonnier de ce monde, dominé par les grands, avale, avale, avale tout ce qu'on lui dit. Il apprend, apprend tout par coeur. Et le petit robot devient intelligent, très intelligent !

Mais un jour, il explose. Paf ! Un jour la goutte en trop fait déborder le vase. çà explose, ça eclate. Très fort, et ça fait beaucoup beaucoup de mal. le robot séfrondre sur son lit avec sa longue longue leçon de technologie et il pleure, des larmes amères qui lui font mal au fond du coeur. Et il réfléchi, il pense qu'il est seul sur cette terre? Il pense au suicide, il a envi de se tuer. mais ne le fait pas. Il fout tout pas terre, puis il s'endort sans apprendre sa leçon de technologie. et il se réveille, de bonne humeur, il oubli le cafar d'hier. Et ainsi jusqu'à sa mort. il apprend, apprend sans vivre car il n'a pas le temps de vivre. Il n'a le temps que d'apprendre. Il n'a pas le temps d'aimer, d'écouter, de vivre. Puis à la ernière minute de sa vie, intelligent, super intelligent, il pense, il revie sa vie. Il comprend qui n'a vécut que pour mourrir intelligent. Il pense à tout ce jolie monde qui lui souriait et auquel jamais il n'avait le temps de répondre. Il pense aux mains qui se sont tendus vers lui, mais qu'il à toujours repoussées. Il pense à tout ça, en se disant que si il y aurait pensé avant, il aurait désobéit à toutes les lois du monde et ne se serait jamais laisser mener par le petit bout du nez. Mais maintenant ue pouvait il faire sur le seuil de la mort. il ne pouvait plus que prévenir à ses enfants de cette vie de con et de leur conseiller de ne pas devenir intelligent. Mais les enfants n'écouterai pas ce vieillard qui raddotait, il avait trop à faire : il devait apprendre leurs leçons de français et de sciences. Et lui leur criait de jeter leur livres par terre. mais les enfants lisaient, lisaient... Puis ses yeux se fermèrent et on entendit plus qu'une faible voix, d'un robot usé et découragé qui répétait, qui répétait, san fin :

" le carré de l'hypothénuse....des cotés...découverte...napoléon...dioxyde de carbonne... .... "

Février 1980

Les pensées de ma mère, à mon age.

Elles me rassurent... Ne suis je donc pas la seule à penser à tant de choses insignifiante ?

merci...je t'aime maman

écrit par happy-bambou

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