Marcher doucement sous le vent et la fine pluie, juste pour ne pas arriver tout de suite, mais pouvoir vivre ce moment plus longtemps. Je veux pouvoir penser, réfléchir et rêver à des milliers de choses sans qu'à chaque instant on arrête ma rêverie. Je ne veux pas être enfermé entre quatres murs, je voudrais vivre dans l'air. C'est étrange, au fond de moi j'ai un coter très misanthrope. Je sais, on a du mal à penser cela de moi. Moi, qui est toujours très sociale avec tout le monde, qui aime tant de gens, qui cherche toujours l'étreinte. Mais voila, c'est comme si j'avais deux parties au fond de moi, qui se combattaient. Et cet affrontement continuel fais de moi, quelqu'un de très instable, même si je fais de mon mieux pour cacher la "mauvaise partie". Un instant seule, et je sombre. je trouve les hommes pitoyables, je les hais, tous. Et je me hais, moi, d'être soumise à cette condition humaine, enfermée dans cette enveloppe charnelle. Les uns sont odieux et vulgaires, les autres sont stupides et incsonscients, et s'ils en reste, ce sont des gens artificiels, dépourvu de propres jugement, suivant les autres dans leur chute, sans prendre conscience qu'ils s'enfoncent dans les ténèbres. Et je deteste chaque nouveaux né, ces nouveaux monstres qui vont peupler notre Terre. Il paraissent "mignons" comme ça, mais qu'en adviendra t'il dans 20 ans ? Je suis moi même horrible. J'aime tant de personnes, elles me sont tellement chères, je ne pourrais jamais m'en séparer ! Mais tout en même temps le les déteste ! Je les hais d'être ce qu'ils sont, de vulgaires humains sans conscience, je les hais parce que en les aimant, je me hais ! Je les hais parce que je les aimes et que cet amour m'emprisonne ! Je voudrais m'envolé de ce monde, mais je suis prisonnière de l'amour que j'ai envers des gens que je déteste ! C'est Horrible, je ne me comprend plus, parce que je les aimes et les deteste tout à la fois !
il faudrait me calmer, m'empêcher de penser, il faudrait m'empecher de respirer, de réfléchir, il faudrait m'étouffer, me tuer. J'ai besoin de repos, encore. Un humain ne peut pas vivre sans dormir, sans rêver. Alors, nous dormons la moitier de notre vie, on est mort la moitier de notre vie. On dit toujours que la vie est un cadeau, mais on nous montre ce cadeau, et nous en offre que la moitier. Et le temps, ennemi de l'être mortel, je le hais tout autant que je l'aime ! Car où serait le plaisir d'un instant, la jubilation d'un moment, l'appréciation d'un présent si notre temps nous était pas compté ? Si l'on pouvait vivre l'éternité et réitéré quand bon nous semble ce qui nous a tant ému ? Si le temps n'avais pas d'emprise sur l'homme, peut etre qu'il n'aurait pas trouver ce qu'est la délectation. Je voudrais juste que ce temps aille un peu moins vite.
Pour finir, sans bien de rapport, je voudrais déposé ici une découverte. Parce que cela m'a inspiré cet article et cet égarement. ( instrument : le Hang drum )
Intéressant de retrouver pareil raisonnement sur le sommeil dans cet article, ce problème me préoccupait ces derniers jours aussi. Action-réaction, comment ne pas virer vers la misanthropie quand on voit comment l'Humanité évolue. Le seul moyen d'aténuer ma misanthropie c'est de me dire que si certains font les cons, il me reste plus qu'à faire le bien à leur place (où comment espérer changer le monde à la force de son coeur, participer à une petite amélioration dans ce monde en perdition). Un paradoxe humain qui aime et déteste en même temps, ca promet de longs débats sur les effets que ca a. Une fois encore tes mots invitent aux rêves aussi bien qu'à la réflexion. Si je rêve d'être la pluie cette nuit je saurai à qui je le dois...