happy-bambou
Aquarelle Hivernale.
Samedi 21 novembre 2009 à 16:32
Je me vois sombrer, toujours sur la même pente lente vers les ténèbres, je me laisse sombrer doucement, ne cherchant plus à aller à contre-courant. Je deviens de moins en moins moi, et cela me fait tellement peur.
écrit par happy-bambou
Mardi 27 octobre 2009 à 15:08
J'ai ouvert les yeux ce matin, sur un nouveau monde, sur le vrai monde. Je dormais si pronfondement depuis longtemps que j'en avais oublié le gout de la réalité. Dans mes souvenirs, elle était terne, violente, vulgaire, incompréhensible. Et pourtant ce réveil ne fut pas aussi dur que dans mes songes. Tant de luminosité, de couleurs et de merveilles ! Aurais-je manqué le premier souffle de l'Automne ?
Lorsque j'ai ouvert les yeux ce matin, je n'y croyais pas, tant la poésie du Monde me faisait surface, tant les sourires et les couleurs surgissaient au grand jour ! Ainsi, j'ai raté la métamorphose, j'ai séché les aurores et les couchés de soleil, J'ai oublié de compter les étoiles du ciel et de retrouvé ce que les nuages reflettaient chaque jour. J'ai négligé tout cela, pour n'être qu'avec toi, mais au bout du compte, cela est égoiste.
Pourquoi ai-je ouvert les yeux ce matin ? Les ouvrir sur la réalité n'est que les fermer sur ses rêves. Et c'est pour t'oublier un peu que j'ai vu l'Automne déja en route, que j'ai vu les sourires et les couleurs du Monde. J'ai construit plus qu'il n'en faut mon Bonheur d'illusions, et s'il fallait attendre plus longtemps pour les briser, ce serait avec moi que mon bonheur se serait écroulé.
(photographies : 1 - Prise il y a quelque jour de ma fenêtre
2 et 3 - Prises aujourd'hui par mes soins)
écrit par happy-bambou
Vendredi 18 septembre 2009 à 23:06
Je revis cette période étrange, forgée de songes et de maladresses. Je vis la nuit, seulement lorsque mes rêves me transportent assez loin, assez vite, pour que la minute suivante, je m'étonne de ce réveil qui sonne, résonne et me demande, m'oblige à me levé. Tout me semble incertain, indistinct… Et lorsque je m’aperçois que la nuit est déjà tombée, et que je suis déjà sur mon lit, fermant doucement les yeux pour revenir à la réalité, ma réalité, je me questionne sur ma journée. Comme tout est flou, comme enveloppé dans un épais brouillard. Et je me rappelle certaines choses, mais sans en être sur. Je me souviens t’avoir serrer dans mes bras et poser ma tête sur ton épaule. Je me souviens avoir rit dans le train, pour une sottise dont je ne me rappelle plus. Je me souviens avoir marcher pour rentrer.
Tout se passe comme si je dormais le jour et vivais la nuit. Comme si tout ce que je vivais le jour était ma nuit, et que lorsque je fermais les yeux pour m’endormir, c’était juste pour m’éveiller.
Et je m'éveille en mes rêves...
écrit par happy-bambou
Vendredi 4 septembre 2009 à 21:58
Je n'arrive pas à m'endormir, la rentrée me fait encore défault, même si cette année me semble moins noire.
Alors comme les songes ne parvenaient pas à m'emporter, je me suis relevé lentement et ouvert ma fenêtre. En équilibre sur ma table de nuit, j'observais la danse des nuages obscurs, lente et gracieuse, laissant parfois apparaître quelques astres.
Le vent frais et agréable caressait ma peau, et je sentais un froid nocturne m’envahir… Je me sentais bien, sous cette pluie complice qui expliquait l’humidité sur mes joues. Elle chante pour moi, me chuchote à l’oreille ce que je veux entendre sans jamais me poser ces questions qui m’embarrassent : « Comment vas-tu ? », « A quoi tu penses ? », « Ca ne vas pas ? ». Elle m’accompagne dans mon voyage par l’esprit, et continue à m’animer lorsque je rentre dans cet autre monde. Je rêve, et pourtant je ne dors pas… Mon inconscient se promène dans les airs, tandis que mon conscient reste sur terre.
écrit par happy-bambou
Mercredi 29 juillet 2009 à 11:16
Je pars Aujourd'hui loin de chez moi, loin de mon quotidien monotone, sans surprise. Je pars au delà des plaines et des collines, au delà du ciel gris, de ma vie. Je repars enfin la, où chaque année, ma folie et mon ivresse m'appellent. Je pars dans ces montagnes protectrices, bienveillantes et gigantesques. Je retrouve ce monde merveilleux, ce Neverland où le temps ne semble plus avoir d'emprise sur nous. Au rythme de nos coeur, nous redevenons chaque jour un peu plus enfants, et redécouvrons les merveilles de cet endroit fantastique.
"Ce n'est juste qu'un coin perdu dans le fin fond des Alpes !" Mais ce coin perdu, c'est celui de mon enfance, de mes vraies vacances, de mon vrai repos. Alors je pars, Aujourd'hui, je pars dans ce monde où l'on ne touche plus terre, où l'on perd pied.
Photographie : Pieds de Peter.
écrit par happy-bambou