Le début d'une nouvelle saison, la fin d'une autre.
Une a une, tombent lentement du haut des arbres, virevoltent au grés du doux vent, dégringollent de leur sommet pour tomber sur le sol déja froid de l'hiver qui approche. Une à une, change de couleur, de nuances, vert étincelent, vert nocturne, vert citron, jaune citron, jaune pale, orange clair, orange sombre, rouge rouille, rouge pourpre, marron leger, marron foncé... Un nouveau monde se redessine, Tout un univers, d'un ton, d'une odeur, d'un temps, parvient à gagner du terrain, poussant l'été bien installé par ce vent puissant qui change tout sur son passage. Mon esprit, est la, du sommet d'un arbre, bien placé depuis le début de l'été, le vent innatendu par mon manque de prévision, d'attention, de notion du temps, il m'emporte avec lui, loin de tout ce que j'avais, et me repose les pieds sur terre... les responsabilités m'attendaient la, à même le sol... Je les évite, le plus possible, et lève la tête, observe les cieux et ces ombrages au dessus de moi, ephémères.
Les yeux fixés sur cet horizon, changeant à chaque seconde, je m'émerveille. Parfois une à une, tombe lentement du haut de mes yeux, mes cheveux virevoltant au grés du doux vent, elles dégringollent de leur sommet pour éclatés sur ce sol déja froid de l'hiver qui approche. Et pourtant, il me reste ce sourir, incontrolable pour cette beauté de la nature. D'ou viennent elles ? J'ai l'impression pourtant d'etre heureuse, vraiment heureuse, je le sens et le ressent. Et pourtant, elles sont la, cause de la fatigue ou de l'émotion, je ne sais pas. Un frisson, un bien être... Suis-je la seule à apprécier le froid ? adorer sentir ces frissons parcourant mon corps, sensible à la nouvelle fraicheur espéré. Sentir mon corps essayer de se proteger contre tout ces changements, sentir ma peau se serrer se rétracter...
Une à une, tombent lentement du haut des cieux, J'aimerais déja qu'elles puissent virevolter au grés du violent vent glacial, mais elles ne font que dégringollé de leur sommet et eclatent sur le sol, pas assez froid, de l'automne qui est déja la.
Octobre n'est pas encore là et les gens sont déjà habillé comme en plein blizzard de décembre, c'est incroyable. J'adore et admire toujours tes passages sur mon blog, c'est comme regarder le soleil passer par la fente du velux et illuminé d'un rayon unique la pièce jusqu'alors plongé dans le noir. Un phénomène charmeur qui mériterait d'être admiré durant de longues heures. (je me suis permis l'image du velux en espérant que tu aies déjà vécu cette situation).
Les choses vont un peu trop bien, trop le temps de paresser et d'avoir le coeur léger, ce n'est pas bon pour la santé mental =) Mais ma vie semble s'ouvrir sur un océan d'optimisme car j'ai décidé d'être un fataliste caché derrière un voile de naïveté et d'optimisme. Les choses vont mieux pour toi aussi depuis quelque temps ? Cela arrive au bon moment, celui de la majestueuse saison (celle où les arbres se pavanent comme des paons, montrant leurs feuillages multicolores, les rois de la nature). La guitare est bien disons que je m'y mets, une passion que j'ai décidé d'assouvir, mais entièrement par moi même : apprendre la Musique est devenu un art des plus couteux de nos jours, c'est bien dommage mais compréhensible à la fois.
Je m'éternise navré, sache que tu ne m'ennuies jamais, tes mots font rêver alors merci. Bonne semaine