Il était une fois, une petite fille qui s'étonnait de tout, ce qu'elle voyait, ce qu'elle entendais et ce qu'elle sentais, tout l'amenait à de longues reflexions, à de longs moment de perditions et d'égarement. Le jeudi matin, lorsqu'elle sortit de chez elle pour prendre le train, des millers de fleurs blanches et glacées tombaient alors du ciel. Elle marcha, lentement, les yeux rivés sur ces douceurs venues du Paradis. Elle manqua de rater son transport mais arriva finalement à destination, un sourire plaqué sur son visage et une étincelle indélibile dans son regard. Elle était heureuse, tant l'émerveillement était grand et la transportait. Beaucoup de bus scolaires avaient manqués à leur rôle, et finalement, elle se retrouva presque seule dans son établissement. Plongée en plein rêve, dans un autre espace-temps et un autre espace-lieu, comblée et ravis, elle s'agenouilla dans l'or blanc et observa les cieux obscurs qui libéraient de si beaux trésors. Des amis la regardait à travers les vitres, lui souriant, mais trop bloqués par leurs contraintes, leur éducation et leur peur du froid et de l'humidité, pour oser la rejoindre dans ce monde argenté. Finalement, un anachronisme vint perturbé et rompre la rêverie de la jeunette : un garçon, ayant alors sortit la tête lui cria : " Hé la pute ! faut pas faire la manche comme ça !"
happy-bambou
Aquarelle Hivernale.
Samedi 26 décembre 2009 à 23:02
Il était une fois, une petite fille qui s'étonnait de tout, ce qu'elle voyait, ce qu'elle entendais et ce qu'elle sentais, tout l'amenait à de longues reflexions, à de longs moment de perditions et d'égarement. Le jeudi matin, lorsqu'elle sortit de chez elle pour prendre le train, des millers de fleurs blanches et glacées tombaient alors du ciel. Elle marcha, lentement, les yeux rivés sur ces douceurs venues du Paradis. Elle manqua de rater son transport mais arriva finalement à destination, un sourire plaqué sur son visage et une étincelle indélibile dans son regard. Elle était heureuse, tant l'émerveillement était grand et la transportait. Beaucoup de bus scolaires avaient manqués à leur rôle, et finalement, elle se retrouva presque seule dans son établissement. Plongée en plein rêve, dans un autre espace-temps et un autre espace-lieu, comblée et ravis, elle s'agenouilla dans l'or blanc et observa les cieux obscurs qui libéraient de si beaux trésors. Des amis la regardait à travers les vitres, lui souriant, mais trop bloqués par leurs contraintes, leur éducation et leur peur du froid et de l'humidité, pour oser la rejoindre dans ce monde argenté. Finalement, un anachronisme vint perturbé et rompre la rêverie de la jeunette : un garçon, ayant alors sortit la tête lui cria : " Hé la pute ! faut pas faire la manche comme ça !"
écrit par happy-bambou
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