happy-bambou

Aquarelle Hivernale.

Samedi 21 novembre 2009 à 16:32

http://happy-bambou.cowblog.fr/images/SPA4650.jpgChaque jour semble être le même, tellement sombre, tellement long et tellement sans surprise. J'ai l'impression de ne plus avancer, de ne penser toujours qu'aux mêmes choses, entre misanthropie, "chronophobie", adoration des phénomènes de la nature et de la poésie, je stagne dans une mer toujours aussi salée, toujours aussi calme et je rêve du jour où cette mer remplacera son sel par du sucre et où le vent soulevera ses tonnes d'eau en de gigantesques vagues. Mais ce ne sont pas que les jours qui se ressemblent, les années aussi. J'ai tellement l'impression de ne pas changer, de ne pas vieillir, de refaire éternellement les choses... Même ce blog s'en lasse, il en devient répétitif, monotone et fade. Comment puis-je casser ce cercle infini, comment puis-je en sortir sans changer mon point de vue ? J'ai peut-être besoin d'apprendre de nouvelles choses, de penser à de nouvelles choses. j'ai peut-être besoin de prendre du temps pour changer de maux, pour trouver de nouveaux mots et pour ne plus rien balbutier d'ennuyant.


Je me vois sombrer, toujours sur la même pente lente vers les ténèbres, je me laisse sombrer doucement, ne cherchant plus à aller à contre-courant. Je deviens de moins en moins moi, et cela me fait tellement peur.

écrit par happy-bambou

Vendredi 4 septembre 2009 à 21:58

Cette nuit fue Insomnie, une douce insomnie bercée par la pluie cognant ma vitre.
Je n'arrive pas à m'endormir, la rentrée me fait encore défault, même si cette année me semble moins noire.
Alors comme les songes ne parvenaient pas à m'emporter, je me suis relevé lentement et ouvert ma fenêtre. En équilibre sur ma table de nuit, j'observais la danse des nuages obscurs, lente et gracieuse, laissant parfois apparaître quelques astres.
Le vent frais et agréable caressait ma peau, et je sentais un froid nocturne m’envahir… Je me sentais bien, sous cette pluie complice qui expliquait l’humidité sur mes joues. Elle chante pour moi, me chuchote à l’oreille ce que je veux entendre sans jamais me poser ces questions qui m’embarrassent : « Comment vas-tu ? », « A quoi tu penses ? », « Ca ne vas pas ? ». Elle m’accompagne dans mon voyage par l’esprit, et continue à m’animer lorsque je rentre dans cet autre monde. Je rêve, et pourtant je ne dors pas… Mon inconscient se promène dans les airs, tandis que mon conscient reste sur terre.

http://happy-bambou.cowblog.fr/images/SPA2929.jpg

« L’homme à toujours tendance à détruire son malheur plutôt que construire son bonheur » B.W
 
 … Et d'autres s'amusent à construire leur bonheur d'illusions... Sans comprendre que lorsqu'elles éclateront, leur bonheur aussi.
 
 

écrit par happy-bambou

Mercredi 29 juillet 2009 à 11:16

 http://happy-bambou.cowblog.fr/images/eSPA3838-copie-1.jpg   
Je pars Aujourd'hui loin de chez moi, loin de mon quotidien monotone, sans surprise. Je pars au delà des plaines et des collines, au delà du ciel gris, de ma vie. Je repars enfin la, où chaque année, ma folie et mon ivresse m'appellent. Je pars dans ces montagnes protectrices, bienveillantes et gigantesques. Je retrouve ce monde merveilleux, ce Neverland où le temps ne semble plus avoir d'emprise sur nous. Au rythme de nos coeur, nous redevenons chaque jour un peu plus enfants, et redécouvrons les merveilles de cet endroit fantastique. 
     "Ce n'est juste qu'un coin perdu dans le fin fond des Alpes !"  Mais ce coin perdu, c'est celui de mon enfance, de mes vraies vacances, de mon vrai repos. Alors je pars, Aujourd'hui, je pars dans ce monde où l'on ne touche plus terre, où l'on perd pied.


Photographie : Pieds de Peter.

écrit par happy-bambou

Samedi 16 mai 2009 à 23:55

                               Marcher doucement sous le vent et la fine pluie, juste pour ne pas arriver tout de suite, mais pouvoir vivre ce moment plus longtemps. Je veux pouvoir penser, réfléchir et rêver à des milliers de choses sans qu'à chaque instant on arrête ma rêverie. Je ne veux pas être enfermé entre quatres murs, je voudrais vivre dans l'air. C'est étrange, au fond de moi j'ai un coter très misanthrope. Je sais, on a du mal à penser cela de moi. Moi, qui est toujours très sociale avec tout le monde, qui aime tant de gens, qui cherche toujours l'étreinte. Mais voila, c'est comme si j'avais deux parties au fond de moi, qui se combattaient. Et cet affrontement continuel fais de moi, quelqu'un de très instable, même si je fais de mon mieux pour cacher la "mauvaise partie". Un instant seule, et je sombre. je trouve les hommes pitoyables, je les hais, tous. Et je me hais, moi, d'être soumise à cette condition humaine, enfermée dans cette enveloppe charnelle. Les uns sont odieux et vulgaires, les autres sont stupides et incsonscients, et s'ils en reste, ce sont des gens artificiels, dépourvu de propres jugement, suivant les autres dans leur chute, sans prendre conscience qu'ils s'enfoncent dans les ténèbres. Et je deteste chaque nouveaux né, ces nouveaux monstres qui vont peupler notre Terre. Il paraissent "mignons" comme ça, mais qu'en adviendra t'il dans 20 ans ? Je suis moi même horrible. J'aime tant de personnes, elles me sont tellement chères, je ne pourrais jamais m'en séparer ! Mais tout en même temps le les déteste ! Je les hais d'être ce qu'ils sont, de vulgaires humains sans conscience, je les hais parce que en les aimant, je me hais ! Je les hais parce que je les aimes et que cet amour m'emprisonne ! Je voudrais m'envolé de ce monde, mais je suis prisonnière de l'amour que j'ai envers des gens que je déteste ! C'est Horrible, je ne me comprend plus, parce que je les aimes et les deteste tout à la fois !
il faudrait me calmer, m'empêcher de penser, il faudrait m'empecher de respirer, de réfléchir, il faudrait m'étouffer, me tuer. J'ai besoin de repos, encore. Un humain ne peut pas vivre sans dormir, sans rêver. Alors, nous dormons la moitier de notre vie, on est mort la moitier de notre vie. On dit toujours que la vie est un cadeau, mais on nous montre ce cadeau, et nous en offre que la moitier. Et le temps, ennemi de l'être mortel, je le hais tout autant que je l'aime ! Car où serait le plaisir d'un instant, la jubilation d'un moment, l'appréciation d'un présent si notre temps nous était pas compté ? Si l'on pouvait vivre l'éternité et réitéré quand bon nous semble ce qui nous a tant ému ? Si le temps n'avais pas d'emprise sur l'homme, peut etre qu'il n'aurait pas trouver ce qu'est la délectation. Je voudrais juste que ce temps aille un peu moins vite.

Pour finir, sans bien de rapport, je voudrais déposé ici une découverte. Parce que cela m'a inspiré cet article et cet égarement. ( instrument : le Hang
drum )

 

écrit par happy-bambou

Samedi 18 avril 2009 à 1:08

Et je n’ai qu’une envie : m’effondrer dans l’herbe fraîche, et rester la sans bouger. Sur le dos, sous le soleil et les nuages passagers. Regardant les fleurs tomber du ciel que forment toutes ces gigantesques branches. Cette cathédrale naturelle et florissante, dont les vitraux majestueux laissent filtrer la lumière en de minces raies resplendissantes. Je veux m’endormir dans ce monde incertain et ne plus jamais me réveiller. Qu’importe la réalité, l’éternité est à porter de mes doigts, mais ils sont trop bien faibles pour l’atteindre. Oui je suis bien trop épuisé et lorsque mes yeux se ferment c’est pour revoir mon dernier cours de mathématiques, revoir les erreurs faites dans le dernier contrôle de physique, et sentir mon cœur s’écraser sous cette tonne d’erreurs que j’ai faite. Et ma tête n’en peut plus, déborde, je suis anéantie de plus en plus… Je veux me sentir flotté a nouveau, j’ai besoin de légèreté, j’ai besoin de m’allongé dans l’herbe pour l’éternité, du moins l’éternité selon mon inconscience du temps.

http://happy-bambou.cowblog.fr/images/2phhu46y.jpg

écrit par happy-bambou

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