happy-bambou
Aquarelle Hivernale.
Samedi 21 novembre 2009 à 16:32
Je me vois sombrer, toujours sur la même pente lente vers les ténèbres, je me laisse sombrer doucement, ne cherchant plus à aller à contre-courant. Je deviens de moins en moins moi, et cela me fait tellement peur.
écrit par happy-bambou
Vendredi 4 septembre 2009 à 21:58
Je n'arrive pas à m'endormir, la rentrée me fait encore défault, même si cette année me semble moins noire.
Alors comme les songes ne parvenaient pas à m'emporter, je me suis relevé lentement et ouvert ma fenêtre. En équilibre sur ma table de nuit, j'observais la danse des nuages obscurs, lente et gracieuse, laissant parfois apparaître quelques astres.
Le vent frais et agréable caressait ma peau, et je sentais un froid nocturne m’envahir… Je me sentais bien, sous cette pluie complice qui expliquait l’humidité sur mes joues. Elle chante pour moi, me chuchote à l’oreille ce que je veux entendre sans jamais me poser ces questions qui m’embarrassent : « Comment vas-tu ? », « A quoi tu penses ? », « Ca ne vas pas ? ». Elle m’accompagne dans mon voyage par l’esprit, et continue à m’animer lorsque je rentre dans cet autre monde. Je rêve, et pourtant je ne dors pas… Mon inconscient se promène dans les airs, tandis que mon conscient reste sur terre.
écrit par happy-bambou
Mercredi 29 juillet 2009 à 11:16
Je pars Aujourd'hui loin de chez moi, loin de mon quotidien monotone, sans surprise. Je pars au delà des plaines et des collines, au delà du ciel gris, de ma vie. Je repars enfin la, où chaque année, ma folie et mon ivresse m'appellent. Je pars dans ces montagnes protectrices, bienveillantes et gigantesques. Je retrouve ce monde merveilleux, ce Neverland où le temps ne semble plus avoir d'emprise sur nous. Au rythme de nos coeur, nous redevenons chaque jour un peu plus enfants, et redécouvrons les merveilles de cet endroit fantastique.
"Ce n'est juste qu'un coin perdu dans le fin fond des Alpes !" Mais ce coin perdu, c'est celui de mon enfance, de mes vraies vacances, de mon vrai repos. Alors je pars, Aujourd'hui, je pars dans ce monde où l'on ne touche plus terre, où l'on perd pied.
Photographie : Pieds de Peter.
écrit par happy-bambou
Samedi 16 mai 2009 à 23:55
Marcher doucement sous le vent et la fine pluie, juste pour ne pas arriver tout de suite, mais pouvoir vivre ce moment plus longtemps. Je veux pouvoir penser, réfléchir et rêver à des milliers de choses sans qu'à chaque instant on arrête ma rêverie. Je ne veux pas être enfermé entre quatres murs, je voudrais vivre dans l'air. C'est étrange, au fond de moi j'ai un coter très misanthrope. Je sais, on a du mal à penser cela de moi. Moi, qui est toujours très sociale avec tout le monde, qui aime tant de gens, qui cherche toujours l'étreinte. Mais voila, c'est comme si j'avais deux parties au fond de moi, qui se combattaient. Et cet affrontement continuel fais de moi, quelqu'un de très instable, même si je fais de mon mieux pour cacher la "mauvaise partie". Un instant seule, et je sombre. je trouve les hommes pitoyables, je les hais, tous. Et je me hais, moi, d'être soumise à cette condition humaine, enfermée dans cette enveloppe charnelle. Les uns sont odieux et vulgaires, les autres sont stupides et incsonscients, et s'ils en reste, ce sont des gens artificiels, dépourvu de propres jugement, suivant les autres dans leur chute, sans prendre conscience qu'ils s'enfoncent dans les ténèbres. Et je deteste chaque nouveaux né, ces nouveaux monstres qui vont peupler notre Terre. Il paraissent "mignons" comme ça, mais qu'en adviendra t'il dans 20 ans ? Je suis moi même horrible. J'aime tant de personnes, elles me sont tellement chères, je ne pourrais jamais m'en séparer ! Mais tout en même temps le les déteste ! Je les hais d'être ce qu'ils sont, de vulgaires humains sans conscience, je les hais parce que en les aimant, je me hais ! Je les hais parce que je les aimes et que cet amour m'emprisonne ! Je voudrais m'envolé de ce monde, mais je suis prisonnière de l'amour que j'ai envers des gens que je déteste ! C'est Horrible, je ne me comprend plus, parce que je les aimes et les deteste tout à la fois !
il faudrait me calmer, m'empêcher de penser, il faudrait m'empecher de respirer, de réfléchir, il faudrait m'étouffer, me tuer. J'ai besoin de repos, encore. Un humain ne peut pas vivre sans dormir, sans rêver. Alors, nous dormons la moitier de notre vie, on est mort la moitier de notre vie. On dit toujours que la vie est un cadeau, mais on nous montre ce cadeau, et nous en offre que la moitier. Et le temps, ennemi de l'être mortel, je le hais tout autant que je l'aime ! Car où serait le plaisir d'un instant, la jubilation d'un moment, l'appréciation d'un présent si notre temps nous était pas compté ? Si l'on pouvait vivre l'éternité et réitéré quand bon nous semble ce qui nous a tant ému ? Si le temps n'avais pas d'emprise sur l'homme, peut etre qu'il n'aurait pas trouver ce qu'est la délectation. Je voudrais juste que ce temps aille un peu moins vite.
Pour finir, sans bien de rapport, je voudrais déposé ici une découverte. Parce que cela m'a inspiré cet article et cet égarement. ( instrument : le Hang drum )
écrit par happy-bambou
Samedi 18 avril 2009 à 1:08
écrit par happy-bambou