Je me levais ce dimanche matin, les yeux à demis-clos... Trois lents pas me menèrent jusqu'à la fenêtre blanche. Je n'y croyais pas, je ne pouvais pas, rêvais-je encore ? Et je suis restée la, à cette fenêtre... sortir, j'en avais besoin. Ouvrant la porte, je voyais, je sentais les flocons, ces flocons... Pas de gros flocons, mais c'était déja ça, je respirais l'air qui emplissait mes poumons de fraicheur... Et je me sentais bien, regardant la douce neige disparaitre au contact du sol... regardant cette merveille tomber légèrement, virevolté au grés du doux vent... Et pour une fois non dégringoller du ciel, mais danser, danser sur la mélodie du chant du vent et des arbres... Comme des bulles, éphémère magie, qui m'emerveillera toujours, légèreté du ciel, qu'il emporte avec lui...
Mais tout s'arrête, Non éternel... Je rentre, le souffle court, la chaleur de l'habitat envellope mon corps... je m'allonge sur mon lit, souriant... Et la, la brulure entre mes doigts... Quel plaisir ! quelle douceur que de ressentir cette sensation, La fraicheur de mes mains s'échappant sous l'action de la brulente atmosphère interieur, brulant ces dernières.... J'agrandis alors mon sourire, l'hiver est pour moi, officiellement la...
happy-bambou
Aquarelle Hivernale.
Vendredi 28 novembre 2008 à 20:39
écrit par happy-bambou
Mardi 11 novembre 2008 à 0:07
Le train s'arrête, j'essuie la vitre embuée de ma main fébrile, je découvre alors que je suis déja arrivée... Je me précipite vers les portières et descend, presque inconsciente. La pluie s'abattant alors sur mon visage, je ressens une caresse froide et puissante apporté par un vent inatendu. Je m'apperçoit que le soleil est déja couché, les lampadaires allumés, et le noir dréssé.
Je marche faiblement sur le trottoire qui me mènera chez moi. Je lève la tête vers le ciel violet et bleu d'une teinte incroyablement sombre, et ressens ces milliers de minuscules gouttes d'eau en suspension venir s'accrocher à moi. Je marche lentement, ayant l'impression que le monde exterieur est accéléré. Tout le monde se précipite, protégeant leur tête du déluge offert par les cieux.
Je suis la, presque immobile, une mélodie en tête. Je la marmonne discrètement, et continue d'avancer. Le sentiment que j'éprouve à ce moment est étrange, j'ai l'impression de ne plus être dans mon corps, j'ai l'impression que mon esprit est un peu plus haut et vole au dessus de la terre humide. J'observe les allentours, la pluie à travers les lumières , et la fumée sortant de quelques maisons. Je souris. L'Hiver est déja presque la. Je pense à des milliers de choses. à toi, aussi. Je sens que j'arrive, et ralentissant le pas encore, je me prépare à arrêter, la, ma rêverie.
Je claque la porte.
"Oui je sais, j'aurais pus te demander de venir me chercher, mais j'avais envie de marcher",
" oui c'est normal, il pleut au dehors".
écrit par happy-bambou
Samedi 8 novembre 2008 à 19:28
Depuis que je suis toute petite,mes parents utilisaient un mot devant moi, comme tous les autres mots qu'ils utilisaient. Je ne me posais alors aucune question sur la validité de ce mot, parce qu'il me paraissait tout bonnement vrai comme tous les autres mots que j'utilisais alors. C'est alors que Hier, j'ai découvert que ce mot "n'existait " pas... Je demandais alors à tout le monde autour de moi, afin voir si je devenais folle... Ouvrant un gros dictionnaire à sa recherche, je restais perplexe en voyant que le mot n'y apparaissait pas... demandant à un professeur de français s'il connaissait ce mot... Rien à faire... Nous en avons discuté avec mes parents, et ma mère m'a expliqué que son père l'utilisait et qu'elle venait d'apprendre comme moi qu'il n'existait pas... quant à mon père il l'utilisait depuis qu'il connaissait ma mère. Etrange découverte qui m'a laissée surprise... Après une petite recherche sur internet, je découvrit que ce mot était un ancien mot, presque disparu aujourd'hui et qu'il n'avait pas du tout le même sens que je lui donnais...
Ce n'est que le verbe "Dégabouler" qui signifie : cracher des injures ou vomir... Je l'utilisais, moi, comme " tomber et en quelques sorte rouler dans sa chute "... Par exemple : "dégabouler les escaliers"...
C'est étrange l'extrème confiance qu'on offre à ses parents, la base de notre apprentissage... S'ils nous chantaient les plus gros mensonges, nous les avalerions sans se demander s'ils sont vrais...
Des mots semblent disparaitre sans cesse, pour cause que personne ne les utilise, ne laissant plus que des mots d'une grande bassesses a notre disposition pour nous faire comprendre. N'est-il pas vrai que nous désignons la neige avec ce seul mot ( même si nous pouvons utiliser d'autres mots, qui composé définira cette merveille de la nature ) Mais que dans d'autres pays, où la neige est omniprésente, leur langue possède plus de 40 mots pour la définir, qui, pourtant ne désignent pas exactement la même neige... Nous, possédons le seul mot neige, qu'elle soit fondue ou gelée, douce ou rugueuse, blanche ou legèrement bleue, qu'il en neige de gros ou de minuscules flocons on dira toujours :" il neige ".
écrit par happy-bambou
Samedi 27 septembre 2008 à 18:51
Le début d'une nouvelle saison, la fin d'une autre.
Une a une, tombent lentement du haut des arbres, virevoltent au grés du doux vent, dégringollent de leur sommet pour tomber sur le sol déja froid de l'hiver qui approche. Une à une, change de couleur, de nuances, vert étincelent, vert nocturne, vert citron, jaune citron, jaune pale, orange clair, orange sombre, rouge rouille, rouge pourpre, marron leger, marron foncé... Un nouveau monde se redessine, Tout un univers, d'un ton, d'une odeur, d'un temps, parvient à gagner du terrain, poussant l'été bien installé par ce vent puissant qui change tout sur son passage. Mon esprit, est la, du sommet d'un arbre, bien placé depuis le début de l'été, le vent innatendu par mon manque de prévision, d'attention, de notion du temps, il m'emporte avec lui, loin de tout ce que j'avais, et me repose les pieds sur terre... les responsabilités m'attendaient la, à même le sol... Je les évite, le plus possible, et lève la tête, observe les cieux et ces ombrages au dessus de moi, ephémères.
Les yeux fixés sur cet horizon, changeant à chaque seconde, je m'émerveille. Parfois une à une, tombe lentement du haut de mes yeux, mes cheveux virevoltant au grés du doux vent, elles dégringollent de leur sommet pour éclatés sur ce sol déja froid de l'hiver qui approche. Et pourtant, il me reste ce sourir, incontrolable pour cette beauté de la nature. D'ou viennent elles ? J'ai l'impression pourtant d'etre heureuse, vraiment heureuse, je le sens et le ressent. Et pourtant, elles sont la, cause de la fatigue ou de l'émotion, je ne sais pas. Un frisson, un bien être... Suis-je la seule à apprécier le froid ? adorer sentir ces frissons parcourant mon corps, sensible à la nouvelle fraicheur espéré. Sentir mon corps essayer de se proteger contre tout ces changements, sentir ma peau se serrer se rétracter...
Une à une, tombent lentement du haut des cieux, J'aimerais déja qu'elles puissent virevolter au grés du violent vent glacial, mais elles ne font que dégringollé de leur sommet et eclatent sur le sol, pas assez froid, de l'automne qui est déja la.
écrit par happy-bambou
Vendredi 5 septembre 2008 à 23:03
La position des planètes aurait t'elle réellement une influence sur moi et sur mon entourage, ou est-ce juste psychologique ?
Il n'en demeure pas moins, que pour la première fois que je lis mon horoscope il s'avère en parti vrai...
Et dire que je vais presque a les croires, ces " charlatants"... Je ne comprends plus rien...
Ils me descendent totalement, a croire que ma rentré va etre horrible !
" mauvaise volonté des personnes du coté professionnel... et un proche va vous chercher des noises " Quelque chose du genre...
Envie de pleurer soudaine par cette semaine, mais etrangement, mes yeux fatigués retienent toutes ses larmes qui ne demandent que de sortir... POURQUOI !? parce que je ne veux pas pleurer devant tout ces gens qui me pensent toujours joyeuse ! et puis que seraient ces pleurs !? je pleurerais pour si peut alors que tant sont dans une pire situation et ne verse pas une larme...
.......
Hier j'ai fais un dessin... Une copine, le voyant me demande : " pourquoi as tu dessiné une chose si triste alors que tu ris toujours et est toujours heureuse !? " je lui répond : " peut etre que je ne veux pas que ma tristesse ressort devant vous, alors au lieu de la laisser filer de mes yeux, je la laisse glisser sous mes doigts..." peut etre est-ce pour cela que je n'arrive pas a pleurer...
Mare de moi, de mes plaintes
Mare de moi, de mon visage
Mare de moi, de mes réactions
Mare de moi, de mes pensées désastreuses
Mare de moi, de mon caractère
Pas le droit a mon option Arts plastiques
Cours le mercredi après midi
Une impression de pertes qui grandi de jours en jours
Une " dispute " avec quelqu'un
Une chose que je ne verrai plus jamais
Un veritable ami qui s'en va un peu plus loin encore
Un proviseur adjoint qui s'en fou de moi
Qui s'en fou de mon envie de faire ces arts plastiques
Qui voudrais pour rien au monde me faire gagner des points en plus au BAC...
Qui voudrais pour rien au monde me bouger mes heures du mercredi pour cette option
Une fatigue pesante et trop présente
MARE de moi, de mon caractère
mare de moi, de mes pensées désastreuses
mare de moi, de mes réactions
mare de moi, de mon visage
MARE de MOI, de mes PLAINTES !!!!!!
phrase du jour : Je pense, et pourtant je ne suis pas ( comme ça pose des doutes au gens qui s'interesse quelque peut a moi, il s'agit bien du verbe ETRE et non un jeu de mots avec le verbe suivre )...
écrit par happy-bambou